Au Nigeria, alors que le décompte des résultats de la présidentielle, tarde ce 28 février 2023, les partis d’opposition des deux autres principaux candidats, le PDP d’Atiku Abubakar et le Labour Party de Peter Obi, ont réclamé en début d’après-midi l’annulation du scrutin du 25 février et la démission du président de la Commission nationale électoral (Inec).
Ces derniers dénoncent pèle-mèle des irrégularités, l’absence de transparence et la non mise à disposition en temps réel des chiffres sur le portail internet promis par la Commission.
Pour les deux principaux opposants, cela doit conduire à l’annulation du scrutin et à de nouvelles élections,
Le président du Labour Party, Julius Abure, a pris la parole et dénoncé au nom des partis d’opposition une falsification des résultats en train d’être annoncés :
« Cette élection n’est pas libre. Elle est loin d’être juste ou transparente. Il continue à y avoir des annulations de résultats à travers le pays, en particulier dans les bastions de l’opposition, pour gonfler les résultats du parti au pouvoir, l’APC. Toutes ces annulations rendent l’élection non concluante. »
Affirmant qu’ils vont aussi saisir les juridictions et qu’ils appellent au calme, les opposants nigérians demandent la démission et le remplacement du président de la Commission électorale.
Ils demandent aussi au président sortant Muhamadu Buhari de s’exprimer.
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