Depuis la mi-février 2025, près de 300 migrants, expulsés sous l’administration de Donald Trump, se trouvent au Panama. 

 

Alors que certains ont été renvoyés dans leur pays d’origine, d’autres, en particulier ceux venant d’Iran ou d’Afghanistan, redoutent fortement cette éventualité.

Un groupe de 65 migrants, provenant de pays tels que la Chine, la Russie, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Iran, le Népal et d’autres, est arrivé à Panama City après avoir été détenu dans des conditions difficiles par les autorités panaméennes. Ces dernières ont déclaré qu’elles envisageaient de collaborer avec l’administration Trump afin d’envoyer un message dissuasif aux personnes souhaitant migrer.

 

Un groupe de 65 migrants, originaires de pays tels que la Chine, la Russie, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Iran, le Népal et d’autres, est arrivé à Panama City après avoir été retenu dans des conditions précaires par les autorités panaméennes. Celles-ci ont annoncé leur intention de travailler avec l’administration Trump pour envoyer un signal dissuasif aux personnes désireuses de migrer.

 

 

« Je ne sais pas où je dois attendre ou dormir, car nous sommes arrivés ici sans argent et sans aucune information. C’est une situation très difficile. »

 

Les migrants, principalement originaires de pays asiatiques, faisaient partie d’un accord établi entre l’administration Trump, le Panama et le Costa Rica, dans le cadre des efforts des États-Unis pour accélérer les expulsions. Des centaines de personnes, y compris de nombreuses familles avec enfants, ont été envoyées dans ces deux pays d’Amérique centrale, où elles ont été temporairement hébergées en attendant leur retour vers leur pays d’origine.

 

 

L’accord a également suscité des inquiétudes au sujet des droits de l’homme, notamment après que des centaines de migrants, retenus dans un hôtel à Panama City, ont affiché des messages à leurs fenêtres pour demander de l’aide et faire part de leur peur de retourner dans leur pays d’origine.

Ceux qui ont choisi de ne pas être rapatriés ont été transférés dans un camp isolé près de la frontière entre le Panama et la Colombie, où ils ont passé plusieurs semaines dans des conditions très difficiles. Leur téléphone a été confisqué, ils n’ont pas eu accès à un avocat et ont été laissés dans l’incertitude concernant leur avenir.

Les avocats et les défenseurs des droits de l’homme ont mis en garde contre le risque que le Panama et le Costa Rica ne deviennent des « trous noirs » pour les migrants expulsés. Ils ont souligné que la décision du Panama de libérer certains migrants semblait être une stratégie des autorités pour se distancier des critiques de plus en plus nombreuses concernant les violations des droits humains.