Selon des données publiées par Netblocks, dans la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs pays étaient touchés par la perturbation de la connexion internet.

Les pays les plus affectés étaient dans l’ordre le Liberia, le Ghana, le Bénin, le Burkina Faso, l’île Maurice et le Togo. La panne était moins sévère dans d’autres pays, Cameroun, Gabon, Namibie et Rwanda. En Afrique du Sud, la connexion était globalement rétablie.

A en croire des opérateurs télécoms opérant au Cameroun, la situation résulte d’une panne sur certains câbles sous-marins de fibre optique auquel une vingtaine d’autres pays africains sont arrimés.

« Nous connaissons des perturbations d’Internet suite à une panne sur les câbles sous-marins à fibre optique. Les équipes de Camtel (l’opérateur public de télécoms qui détient l’exclusivité de la fibre optique parmi les opérateurs du pays, Ndlr) travaillent au rétablissement », a annoncé Orange Cameroun, filiale locale du groupe français Orange, dans un Sms envoyé à ses clients jeudi.

Ces perturbations du service Internet sont dues à des incidents sur les câbles sous-marins de fibre optique WACS (West African Cable System), SAT-3 (South Africa Transit 3) et MainOne, principaux fournisseurs d’Internet à l’Afrique centrale et de l’Ouest.

La panne s’est initialement déclenchée en Côte d’Ivoire, au Liberia, au Bénin et au Ghana avant de toucher huit autres pays en Afrique subsaharienne, selon les données de NetBlocks, l’organisation de surveillance d’Internet dans le monde.

La majorité du trafic internet transite à travers le monde par des câbles de fibre optique sous-marins, dont l’un, long de 15,000 km, part du Portugal pour relier Le Cap en Afrique du Sud.

Plusieurs pays africains s’activent pour rétablir l’internet, affecté par une panne majeure. Le gouvernement ivoirien table sur une normalisation d’ici la fin de semaine pour la réparation des câbles sous-marins, présentés comme à l’origine du problème.

Ce n’est pas la première fois que des câbles sous-marins de fibre optique sont endommagés, perturbant le réseau Internet au Cameroun et en Afrique. Cependant, « la perturbation [de ce jeudi] est l’une des plus graves », affirme Isik Mater, directeur de recherche chez Netblocks, cité par le journal français Le Monde.

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