Alors que les pénuries de main-d’œuvre restent bien présentes sur le marché de l’emploi, les entreprises belges qui peinent à trouver des profils adéquats ont de plus en plus tendance à embaucher de la main-d’œuvre étrangère, révèle un rapport d’Acerta, basé sur les données de 260.000 travailleurs.
En 2022, renseigne L’Echo.be, les travailleurs de nationalité étrangère présents sur notre marché de l’emploi n’ont jamais été aussi nombreux: ils représentent 15,8% de la main-d’œuvre, soit une augmentation de 6,5% par rapport à 2021, et de 25% sur 5 ans.
La proportion de travailleurs qui ne sont pas originaires de l’Union européenne a progressé de 8,8% par rapport à 2021.
“Cette tendance particulière peut s’expliquer par les mesures prises par les autorités pour faciliter l’obtention de permis de travail et de séjour”, note le groupe de services RH.
Outre les Belges, ce sont les Marocains qui sont les plus représentés sur notre marché de l’emploi (9%), devant les Français (8,2%), les Néerlandais (7,3%), les Roumains (7%) et les Polonais (5,6%).
Sans surprise, les Ukrainiens (+97,7%) ont fait la plus forte percée et comptent ainsi pour 1,3% des travailleurs non-belges actifs dans nos entreprises.
La majorité des étrangers sont actifs dans les secteurs du transport et de la logistique (25,7%) et dans l’industrie alimentaire (21,1%).
Ils sont par contre sous-représentés dans le non-marchand (11,6%) ainsi que dans le secteur chimique et pharmaceutique (8,5%).
Autre constatation: la proportion de travailleurs étrangers de plus de 60 ans a bondi de 30%, mais en nombre absolu, les trentenaires et les quadragénaires restent les plus représentés.
Téléchargez nos applications