Au Rwanda, le scénario est écrit d’avance. Et c’est une évidence. Dans le cadre du scrutin de ce lundi 15 juillet, l’inamovible président Paul Kagame, 66 ans, est assuré d’être réélu. La seule inconnue est de savoir s’il fera mieux que les 98,63% des voix qu’il avait obtenues en 2017.
Sur le plan intérieur, relève le journal Le Pays au Burkina Faso, « l’homme fort de Kigali a verrouillé le système politique en mettant sur pied un parti-État qui, par son omniprésence dans toutes les sphères de la Nation, a vidé le Rwanda de toute substance démocratique ».
A titre illustratif, pointe le quotidien, l’organe chargé des élections, inféodé au parti, s’est chargé, en amont de l’élection, de débroussailler le champ pour le laisser libre à Kagame en recalant des figures de l’opposition comme Victoire Ingabire, Bernard Ntaganda ou encore Diane Rwigara qui ont survécu à la purge.
« La liberté d’expression, qui est le pendant de la démocratie, est une chimère au Rwanda », souligne enfin le journal.
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