Coup de tonnerre au Sénégal. Fils de l’ex-président Abdoulaye Wade, Karim Wade a renoncé à sa nationalité française, qui empêchait sa candidature à la présidentielle sénégalaise du 25 février.
« Sont libérés de leur allégeance à l’égard de la France, les Français dont les noms suivent : (…) WADE (Karim, Meïssa), né le 01/09/1968 à Paris 15e (75015) », est-il écrit dans le journal officiel français en date du mercredi 17 janvier.
Sa double nationalité faisait débat à trois jours de la validation finale des candidatures.
En effet, tout candidat à la présidence « doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de ses droits civils et politiques, être âgé de 35 ans au moins et de 75 ans au plus le jour du scrutin », dit la Constitution.
Il doit aussi savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle, le français. C’est en ce sens que le député Thierno Alassane Sall avait déposé, mardi 16 janvier, un recours devant le Conseil constitutionnel demandant d’invalider la candidature de Karim Wade.
L’intéressé a estimé dans un message sur son compte X que la querelle sur sa double nationalité « se termine enfin ».
« Le décret du ministre de l’Intérieur français actant ma renonciation à la nationalité française est une preuve supplémentaire de ma constance », a-t-il dit.
Téléchargez nos applications