Entreprenant depuis vendredi dans le sud du pays, une marche de retour vers Dakar dénommée la “caravane de la liberté”, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko a été freiné dans son élan.

Les forces de l’ordre ont interpellé dimanche dans le sud du pays, M Sonko et en le ramenant de force à Dakar, la capitale où il comptait effectuer une démonstration de force.

Le ministre de l’Intérieur Antoine Diome a invoqué les heurts entre partisans de M. Sonko et forces de l’ordre qui ont accompagné depuis vendredi le retour de l’opposant à Dakar en convoi par la route et dans lesquels un homme a été tué.

“Il y a eu mort d’homme à Kolda, est-ce que l’Etat va rester les bras croisés (…) la réponse ne peut être que négative”, a déclaré le ministre à la télévision publique.

Il a fait valoir que M. Sonko aurait dû faire une demande d’autorisation préalable avant d’organiser ce qu’il a appelé une “caravane de la liberté”.

Ce dernier se dit pour sa part, séquestré à son domicile.

Engagé dans un bras de fer depuis plusieurs mois, l’opposant qui est candidat à la présidentielle de 2024, est menacé d’inéligibilité dans le cadre des affaires judiciaires qu’il dénonce comme un complot de l’Etat.

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