Au cœur de poursuites pour viol et agressions sexuelles, le rappeur et producteur américain P. Diddy, son avocat dénonce une « chasse aux sorcières ».
Lundi 25 mars, rapportent plusieurs médias internationaux, deux luxueuses villas appartenant à Sean Combs, alias P. Diddy, star du hip-hop, ont été perquisitionnées par la police fédérale américaine, armes au poing.
Armes au poing, les forces de l’ordre ont débarqué dans des quartiers cossus de Miami et Los Angeles, sous l’œil de certains médias américains qui ont capturé des images de ces opérations depuis les airs.
Lors des perquisitions menées à Los Angeles, les fils du rappeur, Justin et King Combs, ont été menottés, selon des images publiées par plusieurs médias américains.
Dans le même temps, P. Diddy, qui s’est fait aussi connaître dans les années 1990 sous le nom de Puff Daddy, était à l’aéroport de Miami où il a eu une conversation avec des agents fédéraux, sans être arrêté.
À la mi-novembre, la chanteuse de R & B, ancienne compagne de Diddy, Cassie, a été la première à déposer plainte au civil pour viol et violences physiques contre le rappeur.
Dans sa plainte déposée à New York, elle affirme avoir été initiée à la drogue, mise sous l’emprise de son compagnon, forcée à avoir des rapports sexuels filmés avec d’autres hommes, avoir été violée et victime de violences physiques.
Elle s’est officiellement séparée de lui en 2018. Deux jours plus tard, les deux parties annoncent un accord « à l’amiable » dont les détails n’ont jamais été divulgués.
Depuis lors, plusieurs autres plaintes ont suivi.
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