L’affaire fait déchaîner les passions depuis le weed-end écoulé. Expulsée dès l’ouverture des travaux, la diplomate israélienne Sharon Bar-li a-t-elle été officiellement invitée au 36è sommet de l’Union africaine qui s’est tenu samedi 18 février à Addis-Abeba ? La question vaut son pesant d’or.
Si son pays répond par l’affirmative, l’institution sous-régionale soutient le contraire.
Dans ce méli-mélo, Israël dénonce un acte « grave ».
En effet, depuis samedi dernier, la vidéo de l’incident est devenue virale sur les réseaux sociaux.
Sur les images, on y voit des membres de la sécurité de l’Union africaine escorter hors de la salle du sommet l’émissaire d’Israël, la directrice adjointe du ministère israélien des Affaires étrangères pour l’Afrique, Sharon Bar-li.
A en croire Ebba Kalondo, porte-parole du président de la Commission de l’UA, explique que la diplomate a été « invitée à quitter les lieux » car seul l’ambassadeur d’Israël accrédité auprès de l’organisation, Aleli Admasu, avait reçu une invitation nominative.
« Il est regrettable que la personne en question ait abusé de cette faveur », poursuit la porte-parole.
Le ministère israélien des Affaires étrangères affirme pourtant à l’Agence France-Presse que Mme Bar-li avait « une accréditation en bonne et due forme », en qualité d’« observateur », et accuse l’Union africaine d’être « otage d’un petit nombre d’États extrémistes comme l’Algérie et l’Afrique du Sud ».
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