Selon un rapport publié vendredi par l’agence des Nations unies pour l’enfance, plus de 230 millions de femmes et de filles ont subi des mutilations génitales féminines, la plupart d’entre elles vivant en Afrique.
Au cours des huit dernières années, quelque 30 millions de personnes ont subi cette procédure, qui consiste en une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes, estime l’UNICEF dans ce rapport publié à l’occasion de la Journée internationale de la femme.
Le pourcentage de femmes et de filles qui subissent des mutilations génitales féminines est en baisse, a déclaré l’UNICEF, mais il a averti que les efforts pour éradiquer cette pratique sont trop lents pour suivre le rythme de croissance rapide des populations.
“La pratique des mutilations génitales féminines est en recul, mais pas assez rapidement”, indique le rapport.
Quelque 144 millions de femmes et de filles ont subi des mutilations génitales féminines rien qu’en Afrique, suivie par l’Asie et le Moyen-Orient, avec respectivement 80 millions et 6 millions de cas, selon le rapport.
La Somalie arrive en tête des pays où cette pratique, également connue sous le nom d’excision, est répandue, 99% de la population féminine âgée de 15 à 49 ans ayant été excisée.
Le Burkina Faso a réalisé les progrès les plus considérables, réduisant la proportion de femmes âgées de 15 à 49 ans excisées de 80% à 30% en l’espace de trois décennies.
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