Les conseillers communaux élus le 13 octobre dernier prêteront serment ce 2 décembre dans toutes les communes de Wallonie, suivis de l’accession officielle des bourgmestres et des échevins.
Il est prévu que cela se produise dans 260 communes de la Wallonie.
Un conseil municipal réduit, une élection accrue.
La législation wallonne prévoit que toutes les communes wallonnes adoptent leur nouveau conseil communal le premier lundi de décembre. Le conseil est moins important qu’il y a six ans, car Bertogne a fusionné avec Bastogne, formant ainsi la commune la plus vaste du royaume, remplaçant ainsi Tournai.
Il n’y a qu’une exception, celle de Celles dans le Tournaisis où les élections seront annulées. Il n’y a qu’une exception, celle de Celles dans le Tournaisis où les élections ont été annulées et où elles seront renouvelées en janvier prochain.
Une seule femme sur cinq
Dans près de trois quarts des communes, une liste a remporté la majorité absolue et le nom du bourgmestre était connu dès le soir du scrutin.
Parfois, il a été nécessaire de négocier avec difficulté le pacte de majorité ailleurs. Pour la première fois en Wallonie, le PTB arrive dans une majorité à la ville de Mons. Un peu moins de 20 % des bourgmestres sont des femmes.La majorité des communes wallonnes seront dirigées par le MR, même si presque un bourgmestre socialiste sera élu. Quatre des cinq principales villes wallonnes possèdent effectivement un mètre carré étiqueté PS.
Des problèmes financiers majeurs
Bien que les serments des conseillers communaux ou l’installation des bourgmestres et échevins se déroulent habituellement dans la joie, les communes vont bientôt faire face aux dures réalités budgétaires.
Les finances communales ont été affectées par les inondations, la pandémie de Covid, l’inflation élevée ou les hausses importantes des prix de l’énergie. En outre, à la fois le futur gouvernement fédéral et l’exécutif wallon actuel pourraient imposer de nouvelles responsabilités aux communes.