Coupures d’électricité empêchant de lancer les machines à voter électroniques, retards d’ouverture, difficultés d’acheminement du matériel, parfois des violences...

Des dysfonctionnements ont émaillé mercredi l'organisation des élections générales en République Démocratique du Congo (RDC).

Du côté de l'opposition, certains candidats à la présidentielle, appellent déjà à réorganiser le scrutin.

Pour de nombreux journaux et observateurs, la journée électorale d’hier, mercredi 20 décembre, a été « chaotique ». 

Il y a ceux qui craignent des cafouillages, des erreurs dans le comptage des votes ; et puis il y a ceux qui s’inquiètent de fraudes : ainsi d’une opposition qui est, selon Le Monde Afrique, « persuadée que les organes d’organisation, de contrôle et de certification du vote sont inféodées au pouvoir. » 

Radio Okapi rapporte d’ailleurs que, dans une déclaration commune, « cinq des dix-neuf candidats à la présidentielle (…) exigent la réorganisation des élections générales en RDC », avec une commission électorale remaniée pour l’occasion.

À ce stade, le président de la Céni, Denis Kadima, a écarté toute prolongation supplémentaire du scrutin. Mais chacun reste sur le qui-vive et attend les prochains développements. 

Car, grimace enfin Le Monde Afrique, « c'est un peu comme dans la théorie du chaos : difficile de prévoir l'impact de petits problèmes initiaux sur le résultat final ».

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