Environ 500 jeunes africains sont attendus à Rabat pour le tout premier congrès de l’Africa Young Leaders, une initiative encore en gestation. 

L'inititiative l’Université polytechnique Mohammed VI (UM6P) de Rabat, propriété personnelle du roi du Maroc à qui l’on prête l’ambition de mettre en place une sorte de Forum de Davos à l’africaine en investissant dans l’Africa Young Leaders.

Selon Bertrand Solanga, le secrétaire général de l’Africa Young Leaders, les 10 jeunes vont être recrutés dans 10 domaines d’activité différents.

Pour représenter le Cameroun, c’est donc 10 jeunes qui seront choisis. 

La liste des 10 Camerounais n’a pas encore été dévoilée. Tout ce qu’on sait à l’heure actuelle, c’est qu’il va s’agir de 10 jeunes recrutés dans 10 domaines d’activité différents, selon Bertrand Solanga, le secrétaire général de l’Africa Young Leaders, un Camerounais, patron de l’entreprise LightGroup qui investit dans le secteur pétrolier. 

Le patron d’entreprise explique que l’autre critère de sélection va être la reconnaissance de ces jeunes dans leur milieu de compétence.

Prévu au mois de mai prochain à Rabat, au Maroc, l’Africa Young Leaders est une plateforme où des jeunes africains se réunissent pour créer et tester une « théorie du changement » de l’Afrique. 

L’UM6P est le point central de cette réflexion. Surtout que les autorités marocaines veulent en faire la Silicon Valley du continent.

Il s’agit d’un « projet révolutionnaire qui permettra de faire rayonner l’Afrique à travers le monde » selon Bertrand Solanga. 

Il admet toutefois que l’Africa Young Leaders est un outil de lobbying. 

A la seule différence que contrairement à Davos, le Maroc a l’intention de laisser la jeunesse de chaque pays mener le lobbying auprès des autorités de son pays dans tous les domaines possibles : environnement, économie, cohésion sociale.

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