L'ancien président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire Guillaume Soro a été condamné à la prison à vie dans une affaire de tentative d'insurrection contre la sûreté de l'État. En appel, ce verdict vient d'être confirmé.

La Cour d'appel d'Abidjan n'a pas levé ce lundi, la condamnation à la prison à vie prononcée contre Guillaume Soro, bien au contraire. Plusieurs de ses proches ont plutôt été également condamnés, comme lui.

Le parquet plaidait en effet pour que neuf des prévenus avec Guillaume Soro, purgent 20 ans de prison pour " complot " et " tentative d'atteinte à la sûreté de l'État ". On peut compter à leur rang, Souleymane Kamaraté, dit Soul to Soul. Il était le directeur de protocole de Guillaume Soro. Avec lui, le commandant Jean-Baptiste Kouamé, l’ex-responsable de la garde rapprochée de l’ancien président de l’Assemblée nationale. Plusieurs autres responsables militaires sont également comptés et il leur était reproché d'avoir dissimulé et tenté de faire disparaître des armes, quelque temps avant le retour avorté de Guillaume Soro en Côte d’Ivoire. C'était en décembre 2019.

Au cours du procès en appel, des acquittements ont été prononcés comme celui de Alain Lobognon et Félicien Sékongo. La justice a estimé que les faits qui leur sont reprochés ne relèvent de troubles à l’ordre public et de diffusion de fausses nouvelles. En première instance, ils avaient été condamnés à 17 mois de prison.

Par ailleurs, la cour a confirmé la dissolution de Générations et peuples solidaires (GPS), le mouvement politique de Guillaume Soro.

Les prévenus ont quinze jours pour se pourvoir en cassation.

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