« Tu n’es pas le bienvenu au Maroc suite à tes insultes envers les femmes nord-africaines. », « Reste chez toi et assume tes insultes d’avant ! »...Depuis qu’il a annoncé sur Twitter la tenue d’un concert « exclusif » au complexe sportif Mohammed V de Casablanca, le 21 juin prochain, Élie Yaffa, alias Booba, est devenu la cible de certains internautes.

Le Duc de Boulogne est au cœur d'une campagne d'appel au boycott sur les réseaux. En cause : certaines de ses paroles sont jugées sexistes et blasphématoires, notamment envers les femmes maghrébines.

Certaines paroles du rappeur français très controversé («J’vais à la chicha qu’pour les beurettes» ; «Petite Marocaine se tape Berlusconi», «Pauvre Marie était vierge, elle m’a snapé les doigts dans la c*****») sont considérées comme un manque de respect et une provocation dans un pays où l’islam est religion d’Etat.

Certains n’hésitant pas à interpeller la Direction générale de la sûreté nationale, le corps de la police nationale.

Le hashtag «#BoycottBooba», en français et en arabe, a été utilisé plusieurs milliers de fois.

A noter que les appels à l’annulation du spectacle, dont les tarifs varient de 400 à 800 dirhams (36 à 72 euros), se sont intensifiés depuis la publication d’un tweet provocateur de Maes, rappeur français d’origine marocaine aux 1,8 million d’abonnés sur YouTube.

Les appels au boycott auront-ils raison de la venue du rappeur de 46 ans dans la capitale économique du Maroc ?

Pour l’heure, ni Booba ni les organisateurs de l’événement n’ont commenté la polémique.

Il faut souligner tout de même qu'en 2017, pas moins de 100 000 personnes avaient fait le déplacement à Rabat pour voir Booba sur scène, dans le cadre du festival Mawazine.

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