Alors que le 76è Festival de Cannes est prévu pour se tenir du 16 au 23 mai prochain, deux productions africaines sur un total de 19, ont été retenues pour tenter de remporter la Palme d’Or de cette édition.

Il s'agit de « Banel et Adama » de la cinéaste franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy et « les filles d’Olfa » de la Tunisienne Kaouther Ben Hania.

Tourné en langue pulaar, variété du peul principalement parlée au Sénégal, avec une équipe majoritairement sénégalaise, "Banel et Adama" semble accorder beaucoup d’importance à l’identité qu’elle véhicule.

"Les filles d’Olfa", est un documentaire qui suit les tumultes de la vie d’une femme dont les deux filles adolescentes se radicalisent et rejoignent l'organisation terroriste Daesh en Libye.

A noter que les deux réalisatrices ne sont pas les seules à représenter le continent africain.

Le Soudanais Mohamed Kordofani, le Congolais Baloji Tshiani, ainsi que les Marocains Kamal Lazraq et Asmae El Moudir ont également été retenus dans la section « Un certain regard » de la sélection officielle dédiée aux jeunes talents et à l’innovation.

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