Le Ghana vote une loi contre le s3xe or@l et an@l
Ursula Owusu-Ekuful, une députée Ghanéene d’Ablekuma West, a exhorté les femmes à dénoncer leurs partenaires à la police si elles sont soumises à des rapports sexuels oraux et anaux.
Elle décrit ces actes comme contre-nature et illégaux au Ghana. Le législateur, qui est également ministre de la communication et de la numérisation, a lancé cet appel sur le parquet du parlement le mercredi 5 juillet 2023.
Cette loi a été votée alors qu’il parlait de la deuxième lecture du projet de loi anti-LGBTQI+ que la commission des affaires constitutionnelles et juridiques a présenté à l’Assemblée.
Outre les relations sexuelles anales et orales, elle a ajouté que l’utilisation de jouets sexuels était également illégale et contre nature au regard des lois en vigueur au Ghana.
Lors de la deuxième lecture du projet de loi au parlement le mercredi 5 juillet 2023, la Chambre a adopté à l’unanimité le rapport sur le projet de loi.
Lorsque les députés ont eu l’occasion de s’exprimer sur le projet de loi, le ministre de l’administration locale, de la décentralisation et du développement rural, Dan Botwe, a qualifié de folie les activités des lesbiennes, des gays, des bisexuels et des transsexuels (LGBT).
Le président de la chambre législative, Alban Kingsford Sumana Bagbin, qui n’a cessé de déclarer son soutien au projet de loi s’est engagé à faire en sorte qu’il soit adopté, a demandé si un député avait une opinion contraire au projet de loi anti-LGBTQI+.
Mais aucun législateur n’a exprimé son désaccord.
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