Il est aussi extrêmement sûr de lui. Avec son statut d'homme de Dieu et sa casquette de magistrat, Nelson Chamisa aspire à la fonction suprême.

Et il compte battre dans les urnes, le président sortant Emmerson Mnangagwa, 80 ans, dit "le crocodile".

Le Zimbabwe, riche en or et minéraux, ressemble de plus en plus à une "dictature", a affirmé à l'AFP M. Chamisa en début d'année, à la tête de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC).

Ses chances de l'emporter semblent infimes. Les meetings du "Triple C" ont été interdits, certains de ses élus arrêtés et jetés en prison, et les craintes de fraude sont répandues.

Dans ses sorties, Dieu et la religion occupent une place prépondérante dans les messages de Chamisa, aliénant certains électeurs urbains.

Il développe son aisance dans les prises de parole, écrit des discours passionnés et teintés d'humour, qui contrastent avec le "sombre" Mnangagwa.

"Très charismatique", selon l'universitaire zimbabwéen Brian Raftopoulos.

Ce dernier évoque néanmoins "ses faiblesses", "son incapacité à rendre des comptes au sein de son propre parti" et une "absence de vision à long terme".

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