Alors que la campagne "Octobre rose" est lancée, un mois de sensibilisation contre le cancer du sein, la Belgique reste le premier pays avec le plus grand nombre de cancers du sein détectés.

Ce constat a été dressé par Tiffany Bulteau, porte-parole de Think Pink, le nom de la campagne nationale contre le cancer du sein en Belgique. 

"Ça concerne donc une femme sur huit. On connaît toutes et tous malheureusement une personne qui a ou qui sera touchée par un cancer du sein. Et ça touche aussi les hommes. Une personne sur cent qui a un cancer du sein est un homme. C’est également très tabou. Cela concerne plus de cent hommes par an en Belgique."

Comment expliquer ces chiffres plus élevés en Belgique ? 

"Malheureusement, on ne l’explique pas", reconnaît Tiffany Bulteau. 

"La Belgique est le premier pays au niveau du top 10 mondial par rapport aux chiffres du cancer du sein. On est suivi des Pays-Bas, du Luxembourg et puis de la France. Ça ne s’explique pas, mais ce sont des chiffres qui sont quand même alarmants."

Mais dans la foulée, la bonne nouvelle est que dans le même temps, les chances de survie à la maladie augmentent.

Et une prise en charge précoce permet un traitement moins lourd et de meilleures chances de guérison.

Les plus de cinquante ans sont clairement les personnes les plus exposées au risque. 

"Les personnes qui sont le plus susceptibles d’être touchées par un cancer du sein sont celles entre 50 et 69 ans, précise la porte-parole de Think Pink. Les statistiques ont montré que 80% des cancers du sein concernaient les plus de 50 ans et 20% apparaissent avant l’âge de 50 ans. Et on a 15% entre 40 et 50 ans. On voit vraiment qu’il y a une tendance qui s’accentue avec l’âge. À côté de ça, on a encore 5% des personnes qui ont moins de 40 ans".

D’autres facteurs peuvent également avoir leur influence : la densité mammaire, la génétique et les antécédents familiaux, l’alimentation, l’environnement, le tabac etc.

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