L’écologie en Afrique, parent pauvre de la politique
Pourtant c’est l’un des continents les plus en retard dans le domaine.
Que ce soit de l’exploitation de sa merveilleuse nature ou la diversification de ses revenus l’Afrique marque un gros retard.
Il est prouvé que couvrir 1% du désert du Sahara de panneaux solaires couvrirait les besoins en énergie de l’Europe.
La mise en place de cette solution butte sur le transport de l’énergie qui alourdit le coût de cette exploitation.
La question évidente est donc pourquoi les pays riverains eux aussi ne poussent pas cette réflexion loin. Eux qui n’auront pas de problèmes de transport de l’énergie ?
Les fleurs qui sont distribuées sur le marché européen proviennent de l’Afrique de l’Ouest, de l’Ouganda et du Kenya en particulier.
Pourquoi cette activité est embryonnaire au Cameroun et dans d’autres pays potentiellement capable de faire la même chose ?
L’écologie s’enseigne peut à l’école.
Dans les grandes villes africaines comme Dakar, on observe en pleine ville de vastes étendues où les espaces verts auraient toute leur place.
Cette végétation a une incidence directe et palpable sur la qualité de l’air de par la photo synthèse. Et en particulier sur le micro-climat.
Mais plus encore, les plantes dans une ville comme Cotonou, Lagos ou Douala diminuerait considérablement la pollution de l’air qui est dangereusement croissante dans les grandes villes africaines.
Les espaces verts sont sous exploités dans nos villes.
Les plages ne sont pas en reste. La culture écologique devrait être poussée dans l’imagerie populaire et les Mairies et les collectivités locales devraient s’y pencher un peu plus.
Les ordures ménagères biodégradables peuvent servir à produire du biogaz.
Ou du moins implémenter le tri pour pouvoir produire du compost qui sert d’engrais et améliorer fortement l’agriculture de base et vivrière.
Pour cela les mairies devraient s’impliquer en éduquant les populations sur les ordures biodégradables et les ordures non biodégradables.
Cette différenciation permettrait de produire à coût réduit d’énormes quantités d’engrais naturels à des coûts extrêmement bas.
Et cela pourrait inciter les populations des zones arides à faire de petites expériences agricoles sur des surfaces réduites.
L’URSS a utilisé cette politique pour son indépendance alimentaire !
L’écologie est absente à l’observation au vu de la place du plastique dans de nombreux pays. Un produit dangereux pour l’environnement en raison de ce qu’il est non biodégradable.
L’Afrique devrait réduire sa consommation de plastique.
Notamment sur le secteur de l’eau minérale où l’on peut introduire par des facilités fiscales l’utilisation de la bouteille en verre.
La bouteille en verre présente le double avant d’être réutilisable et donc sur le plan du coût de revient et de l’écologie les bénéfices sont concrets.
Le plastique biodégradable devrait être promu.
L’écologie n’est plus une option.
Et nous observons les pays du bassin du Congo brader leur forêt et pire n’en tire pas tous les bénéfices de leur exploitation.
Mais ici nous voulons souligner l’absence d’une véritable politique de régénération de nos forêts.
L’Éthiopie a planté avec son Premier Ministre actuel plus d’un milliard d’arbres. Oui de nombreuses villes africaines devraient s’y pencher sérieusement.
Planter des arbres a trois avantages :
• Elle réduit l’avancée du désert
• Elle a une incidence positive sur le microclimat en réduisant la chaleur et créant de l’ombrage.
• Mais également elle régénère les forêts,
Et en définitive créé un équilibre de l’écosystème.
Le futur écologique de l’Afrique est un réel souci.
Mais déjà des réflexes comme l’hygiène urbaine, la gestion des ordures, l’impact de nos actions de nos activités devrait être indexés pour que chaque citoyen en tienne compte.
Les citoyens africains doivent comprendre que les inondations, la chaleur, la pollution, la poussière etc… ne sont pas des actes isolés. Mais tout simplement un ensemble d’attitudes, de comportement à adapter et surtout modifié pour implémenter une réelle conscience écologique.
Par Gérard Philippe Kuissu
Cyberjournaliste
Consultant
Que ce soit de l’exploitation de sa merveilleuse nature ou la diversification de ses revenus l’Afrique marque un gros retard.
Il est prouvé que couvrir 1% du désert du Sahara de panneaux solaires couvrirait les besoins en énergie de l’Europe.
La mise en place de cette solution butte sur le transport de l’énergie qui alourdit le coût de cette exploitation.
La question évidente est donc pourquoi les pays riverains eux aussi ne poussent pas cette réflexion loin. Eux qui n’auront pas de problèmes de transport de l’énergie ?
Les fleurs qui sont distribuées sur le marché européen proviennent de l’Afrique de l’Ouest, de l’Ouganda et du Kenya en particulier.
Pourquoi cette activité est embryonnaire au Cameroun et dans d’autres pays potentiellement capable de faire la même chose ?
L’écologie s’enseigne peut à l’école.
Dans les grandes villes africaines comme Dakar, on observe en pleine ville de vastes étendues où les espaces verts auraient toute leur place.
Cette végétation a une incidence directe et palpable sur la qualité de l’air de par la photo synthèse. Et en particulier sur le micro-climat.
Mais plus encore, les plantes dans une ville comme Cotonou, Lagos ou Douala diminuerait considérablement la pollution de l’air qui est dangereusement croissante dans les grandes villes africaines.
Les espaces verts sont sous exploités dans nos villes.
Les plages ne sont pas en reste. La culture écologique devrait être poussée dans l’imagerie populaire et les Mairies et les collectivités locales devraient s’y pencher un peu plus.
Les ordures ménagères biodégradables peuvent servir à produire du biogaz.
Ou du moins implémenter le tri pour pouvoir produire du compost qui sert d’engrais et améliorer fortement l’agriculture de base et vivrière.
Pour cela les mairies devraient s’impliquer en éduquant les populations sur les ordures biodégradables et les ordures non biodégradables.
Cette différenciation permettrait de produire à coût réduit d’énormes quantités d’engrais naturels à des coûts extrêmement bas.
Et cela pourrait inciter les populations des zones arides à faire de petites expériences agricoles sur des surfaces réduites.
L’URSS a utilisé cette politique pour son indépendance alimentaire !
L’écologie est absente à l’observation au vu de la place du plastique dans de nombreux pays. Un produit dangereux pour l’environnement en raison de ce qu’il est non biodégradable.
L’Afrique devrait réduire sa consommation de plastique.
Notamment sur le secteur de l’eau minérale où l’on peut introduire par des facilités fiscales l’utilisation de la bouteille en verre.
La bouteille en verre présente le double avant d’être réutilisable et donc sur le plan du coût de revient et de l’écologie les bénéfices sont concrets.
Le plastique biodégradable devrait être promu.
L’écologie n’est plus une option.
Et nous observons les pays du bassin du Congo brader leur forêt et pire n’en tire pas tous les bénéfices de leur exploitation.
Mais ici nous voulons souligner l’absence d’une véritable politique de régénération de nos forêts.
L’Éthiopie a planté avec son Premier Ministre actuel plus d’un milliard d’arbres. Oui de nombreuses villes africaines devraient s’y pencher sérieusement.
Planter des arbres a trois avantages :
• Elle réduit l’avancée du désert
• Elle a une incidence positive sur le microclimat en réduisant la chaleur et créant de l’ombrage.
• Mais également elle régénère les forêts,
Et en définitive créé un équilibre de l’écosystème.
Le futur écologique de l’Afrique est un réel souci.
Mais déjà des réflexes comme l’hygiène urbaine, la gestion des ordures, l’impact de nos actions de nos activités devrait être indexés pour que chaque citoyen en tienne compte.
Les citoyens africains doivent comprendre que les inondations, la chaleur, la pollution, la poussière etc… ne sont pas des actes isolés. Mais tout simplement un ensemble d’attitudes, de comportement à adapter et surtout modifié pour implémenter une réelle conscience écologique.
Par Gérard Philippe Kuissu
Cyberjournaliste
Consultant
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