Cet article relate les faits à Madagascar contrairement à la vision erronée véhiculée par les Médias occidentaux sur les élections présidentielles à Madagascar, vision occidentale condamnée par les observateurs internationaux de MOEEL-CEMAC.

Vidéo de MOOEL-CEMAC.

Juste après l’annonce d’un don de 500000 euros par la BAD en avril 2023, aux victimes du cyclone Freddy, les opposants au régime ont réclamé la mise en place d’un gouvernement transitoire.

Ils n’ont de cesse d’utiliser toute sorte de manœuvres dilatoires pour déstabiliser le gouvernement en place.

Or la transition ne peut -être mise en place que sous certaines conditions bien précises, à savoir « une situation politique qui menace l'unité et la solidarité nationales et qui porte atteinte à la paix et à la sécurité, au développement économique et social, ainsi qu'à la stabilité de Madagascar Â».

l’appel des C11 à manifester. 

Qu’à cela ne tienne, les opposants, candidats aux présidentielles, se sont réunis en collectif, les C11 et n’ont eu de cesse que d’amener Madagascar à une crise puisqu’il faut une crise pour qu’il y ait transition.

Collectif des candidats

Le motif invoqué est la cherté de la vie et que les PPN sont hors de prix pour la majorité des Malagasy. Il est à noter que Madagascar a subi de plein fouet la crise de la Covid qui a eu un impact dramatique sur les populations les plus fragiles. Ceci n’est pas propre à Madagascar.

Les opposants ont appelé tous ceux qui étaient impactés par la hausse du coût de la vie à descendre dans la rue. Ils promettent à la population de faire baisser le coût de la vie et des PPN et ainsi permettre à tous les Malagasy de Â« remplir leur marmite. Â»

Cet appel a très peu été suivi par la population malagasy.

Photo des premières manifestations des opposants, les C11.

Vidéo de Gaëlle Borgia interrogeant le collectif C11 des opposants

Pourquoi les gens ne vous suivent pas ?

Pour étoffer leurs manifestations, les C11 ont payé des « gros bras Â». On entend clairement les voix de certains candidats qui discutent des sommes à distribuer.

Vidéo des C11 qui paient les gros bras. (Aparitaho) 

Lors de leur descente dans la rue, ces collectifs des opposants, les C11, ont montré le peu de cas qu’ils faisaient de la population en les traitant d’ignares et de chiens.

Est-ce ainsi que doivent se comporter des futurs présidentiables qui ont au départ annoncé qu’ils étaient la solution pour les populations fragilisées ?

Vidéo des C11 hués par la population malagasy

Vidéo du Président Ravalomanana qui insulte les personnes dans la rue.

Le journal « Le Monde Â» a publié l’information sur la Nationalité française du Président le 15 juin 2023.

Les opposants s’en sont servis pour exiger la disqualification du Président sortant, au motif qu’il n’est plus malagasy mais français.

Or ce n’est pas ce que dit la Constitution malagasy qui subordonne l’application de l’article 42 sur la Nationalité aux articles 43 et 45. Ces articles assujettissent la perte de la nationalité à une autorisation gouvernementale qui fait suite à une demande expresse du titulaire.

A défaut de cette demande, le titulaire conserve sa nationalité malagasy sans distinction de rang social ou de fonction politique.

Photo du professeur Joël Andriantsimbazovina qui confirme les déclarations du professeur constitutionnaliste Honoré Rakotomanana et du Ministre de la Justice. « Le Président de la République est bien malagasy et aucune loi ne l’empêche de se présenter. Â»

Dans un article de Théodore Kouadio sur framat. Info du 18/07/2023, « cette double nationalité est un débat à contre-sens au regard de l’histoire de l’Afrique et de ses réalités actuelles. Â»

Il s’agit bien d’une politique instrumentalisée en amont des élections.

« Certains dirigeants africains comme le président Ivoirien Félix Houphouët-Boigny (plusieurs fois ministres de la République française) et le président Nigérien Hamani Diori, (député à l’Assemblée Nationale française) sont encore considérés comme les grands bâtisseurs de leur pays respectif et sont encore cités comme référence. Â»

Len gouvernance de l’Afrique, framat.info

https://www.framat.info/article/230694/focus/gouvernance-de-lafrique-la-double-nationalite-un-debat-a-contre-sens

 Malgré toutes ces manÅ“uvres, le Président a été plébiscité dans toutes les villes de Madagascar grâce aux réalisations des projets de développement durant son mandat.

Photos de la foule pro ANR N°4 photo de la marée orange

Dès le départ, ces opposants, pour certains, éternels perdants aux élections avec des scores insignifiants, n’ont pas voulu faire de la propagande et ont véhiculé le fait que ces élections sont truquées et qu’il faut une transition de deux ans pour changer la Haute Cour Constitutionnelle et la Commission Electorale Nationale Indépendante

 Ces deux institutions, comptent parmi elles les représentants des opposants et rappelons-le, sont celles du précédent gouvernement dont le président fait partie des opposants. Ces institutions n’ont fait l’objet d’aucune modification.

D’autre part, tous ces candidats, les C11, ont déposé leur dossier de candidature auprès de ces institutions et ont donné leur accord en signant qu’ils acceptaient donc d’en suivre les règles édictées.

Est-ce qu’ils ont été forcés de candidater aux élections présidentielles ?

Les C11 ont incité la population à descendre dans la rue lors de manifestations qu’ils ont organisées, sans qu’aucune demande d’autorisation préalable d’occupation de l’espace publique n’ait été déposée en préfecture.

Dans les médias occidentaux, on parle de répression de la liberté d’expression et d’une répression disproportionnée des forces de l’ordre attaquées par les manifestants

Vidéo du face à face Manifestants et forces de l’ordre

Ils ont également demandé à repousser la date de l’élection au motif qu’un candidat avait été blessé

 La HCC a accepté leur demande.

Ils ont déposé à nouveau une deuxième requête pour le recul de la date des élections pour la seconde fois qui a été refusée car jugée sans motif valable.

Ces deux institutions les ont convoqués pour leur donner les listes électorales pour la transparence des élections. Ils ne se sont pas déplacés pour prendre ces listes mais affirment que les élections sont truquées.

Donc, ils ont reconnu les institutions quand ils ont candidaté et quand ils déposent leurs requêtes mais demandent par la suite à les remplacer au motif que ces institutions ne sont pas neutres.

Photo des manifestants

Photos des manifestants entrainés par les C1

Ils ont continué à maintes reprises à convaincre la population tananarivienne à se révolter et à manifester contre le Président de nationalité française en clamant qu’il ne voulait pas d’un français à la tête de Madagascar et que ces opposants allaient bouter les Français hors de Madagascar.

Or Tananarive n’est pas Madagascar, une ville sur les 23 que comptent Madagascar, ancien fief d’un candidat opposant, le grand perdant de l’élection de 2018.

Que dire du scandale lorsque certains candidats dans leur rang ont également la nationalité française et ont été les plus virulents pour monter la foule contre le Président sortant Andry Rajoelina et contre les français

Vidéo du candidat Ratsetison, membre du C11 qui veut empêcher un français de se présenter aux élections présidentielles alors que lui-même est français et candidat Vidéo

Vidéo du candidat Siteny membre du C11 qui veut bouter les français de Madagascar.

Ces C11, opposants au Président sortant Andry Rajoelina n’ont eu de cesse que de fomenter des crises et veulent par la suite s’ériger en pacificateurs en cherchant à mettre en place une transition de 2 ans et en voulant mettre à sa tête l’ancien Président élu en 2013 qui a fait 8% aux élections de 2018.(Actu.orange.mg du 15 mai 2023)

C’est dire ce que pensent les Malagasy de son mandat.

Or la pauvreté dans laquelle se trouve Madagascar est la conséquence des crises cycliques politiques qui entravent son développement et qui ont de forts impacts au niveau économique (désistements et retraits des investisseurs en raison de l’instabilité politique) et au niveau social (appauvrissement de la population malagasy par manque de travail et de ressources=.

Mais cela n’empêche aucunement les opposants de programmer un coup d’état prévu lors de la publication des résultats du scrutin et de plonger le pays dans une crise sans précédent.

Les opposants attendent les résultats pour tenter d’invalider les élections. Ce coup d’état a été annoncé par l’ancien Président Ravalomanana, grand perdant des élections de 2018.

Vidéo des candidats appelant la population à ne pas voter.

Vidéo du Président Ravalomanana, leader du C11 annonçant sa détermination à entraîner la population tananarivienne à faire un coup d’état 

Lors de la proclamation du résultat des élections Vidéo N°10

Ce que dit la charte de la transition : « Reconnaissant que les crises politiques cycliques qui ont affligé Madagascar depuis 1972 ont nui au développement du pays et qu'il importe d'établir d'une manière durable les bases d'une république démocratique stable, unie dans sa diversité et respectueuse des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Â»

Même à 11 contre le président sortant de 2018, ils sont peu écoutés et sont loin de faire l’unanimité dans tout Madagascar contrairement au candidat N°3 qui est plébiscité

Ces C11 veulent plonger Madagascar dans un bain de sang pour accéder au pouvoir qu’ils ne peuvent pas avoir par le biais des élections.

Est-ce vraiment briguer la présidence pour le bien-être des malagasy et le développement du pays ?

Lala Haingo Rajaoarisoa

Téléchargez nos applications