Alors que les États-Unis annoncent la fin de l’USAID, des scientifiques se rassemblent en Ouganda pour discuter des enjeux de santé en Afrique.

 

Le retrait américain de l’OMS suscite des inquiétudes quant à un possible effondrement de la coopération internationale dans la recherche sur les maladies infectieuses.

 

L’Ouganda est particulièrement inquiet ; en effet, le pays a réussi à diminuer de 77 % le taux d’infection par le VIH chez les nouveau-nés au cours des deux dernières décennies.

 

 

« Vous vous souvenez tous des études sur la névirapine qui nous ont permis de prévenir l’infection par le VIH chez les enfants » déclare, PONTIANO KALEEBU, directeur de l’Institut de recherche sur les virus de l’Ouganda.

 

Au Kenya, des efforts de sensibilisation ont contribué à diminuer les temps d’attente et à inciter un plus grand nombre de personnes à rechercher des soins en temps opportun, tout en atténuant le problème de la stigmatisation.

 

« Pouvons-nous créer un modèle dans lequel, en une seule étape, une personne peut être testée, conseillée, initiée et prendre son médicament et quitter la clinique en ayant accompli tout ce qu’elle avait à faire ? » S’interroge, Prof. ELIZABETH ANNE BUKUSI, chercheur clinique, Institut de recherche médicale du Kenya.

 

À l’échelle mondiale, les nations se sont engagées à éradiquer le VIH/sida d’ici 2030, mais de nombreux pays accusent un retard dans cette lutte.

 

Lors d’une conférence en Ouganda, les intervenants ont souligné l’importance de concentrer les efforts de prévention sur les jeunes, chez qui les taux d’infection continuent d’augmenter.

 

 

La conférence de trois jours qui se termine jeudi vise à promouvoir des partenariats mondiaux dans le domaine de la recherche sur les virus. Elle présentera des recommandations et des politiques pour gérer les maladies émergentes et réduire le nombre d’infections à zéro.

 

Isabel Nakirya, Africa News, Kampala.